Dans un monde où chacun à son mot à dire, où les concepts clefs de la psychanalyse et de la psychiatrie se confondent, il s’avère qu’« être normal » reflète une notion complexe. Pourtant, les psychologues désignent la normalité comme une adaptation réussie à la société, aux mœurs ou aux idéologies de l’entourage. Au final, ce concept favorise un esprit sain et conduit au bonheur. Seulement, avec l’évolution de mœurs et des habitudes, les choses normales, voire positives, seraient perçues comme anormales par une société où règne la névrose, la psychose et les perversions. Même si certains affirment que la notion de normalité reste subjective, je tiens absolument à rétablir l’ordre des choses à travers des exemples concrets.
Le bonheur : normal ou anormal ?
Le stress, la routine voire la dépression prédominent dans la société dans laquelle nous évoluons. Ces concepts semblent habituels et je dirais même normaux au regard de la plupart d’entre nous. Du coup, une personne qui sourit tout le temps et qui reflète la joie de vivre sera considérée comme hors de la normalité. En revanche, il est tout à fait admis qu’un salarié se tue au travail pour un salaire de misère.
Les individus qui se plaignent constamment font partie de la normalité. En somme, c’est complètement hallucinant ! Pour vous aider à y voir plus clair, des sites tels que Terre Cristalline proposent des conseils d’ordre psychologique visant à améliorer le bien-être spirituel de chacun. Cela prend la forme d’articles de blogs, de vidéos, de livres et de formations.
Manger bio : un principe anormal ?
Le fait de se soucier de sa santé en privilégiant les produits bio se révèle anormal pour bon nombre de personnes. En effet, aux yeux de la société dans laquelle nous vivons, les produits bourrés d’ingrédients chimiques et de pesticides font partie du quotidien. Nous les consommons « normalement », sans aucun préjugé.
En revanche, une personne qui mange bio serait considérée comme un extraterrestre ou un frimeur. Nous ne sommes pas sans savoir que les produits bio seraient perçus comme un luxe. Au final, ceux qui choisissent de manger sain n’entrent pas dans la catégorie des personnes dites « normales ».
La violence : une place inquiétante dans la société
Vous allez dire que la violence qui sévit au quotidien fait partie de la vie. Pour ma part, je doute de cette normalité marginale. Certes, nous ne vivons pas au pays des bisounours, mais je ne pense pas que la violence prônée à travers les faits divers et les films soit normale. Du coup, dès que quelqu’un promeut la non-violence, il sera systématiquement mis à l’index, exclu de la société.
Ne pas avoir la télévision : un choix tout à fait normal
À l’ère du digital où la course aux nouvelles technologies fait rage, il s’avère carrément impensable de ne pas avoir la télé chez soi. Compte tenu de la prédominance des réseaux sociaux, la moindre des choses serait d’avoir la télé. En tout cas, c’est la logique de ceux qui se croient « normaux ».
Ils ne comprennent pas que leurs technologies finiront par lobotomiser leur cerveau. Cette existence connectée serait plutôt une anti-vie qui vous coupe du monde réel. Là encore, il s’avère important de distinguer la normalité de ce qui ne l’est pas.
Croyance religieuse : le grand débat
L’existence de Dieu fut longtemps remise en cause et cela alimente les débats. Plus encore, votre foi peut faire de vous un illuminé aux regards de la société. Croire en l’existence d’un être suprême va à l’encontre des lois de l’univers où toutes les actions peuvent être prédites. Aussi, les croyants deviennent des individus anormaux qui ne peuvent s’extirper d’un dogme vieux de plusieurs siècles.
Pourtant, à une certaine époque, il était tout à fait normal de croire en l’existence de Dieu. Alors, qu’est-ce qui a changé dans notre perception du monde qui nous entoure ? Malgré les idées reçues et les technologies, l’humain serait bien loin de tout maîtriser. Pour le prouver, la nature peut se rebeller en nous décimant petit à petit par le biais d’un virus.
Refuser de se faire vacciner
Les vaccins se révèlent incontournables, encore faut-il qu’ils soient efficaces sur le long terme. Toutefois, une personne est tout à fait en droit de refuser de se faire vacciner. Cela ne fait pas d’elle un être anormal. Chacun s’adapte à la situation à sa manière, ce qui implique le fait de vouloir guérir naturellement.
Nous ne sommes pas sans savoir que les médicaments peuvent nous rendre encore plus malades en réduisant à néant les fonctions vitales.
Croire aux théories du complot ou se résigner à une pseudo-normalité
Dans un monde où le système capitaliste prévaut, il n’y a pas de place pour les théoriciens qui voient des complots partout. Malgré les preuves qu’ils avancent, ces personnes rejoignent les rangs des illuminés. Pourtant, chacun est libre de voir ou non les complots.
Vous pouvez vivre dans le déni complet ou choisir de voir le monde tel qu’il se révèle vraiment. Dans une logique de respect et de vie, il convient d’accepter les divergences d’opinions.
La normalité : une notion objective ou subjective ?
Du point de vue d’un sociologue, il existerait deux types de normes. D’une part, il y a les règles écrites formelles et d’autre part les règles intrinsèques qui n’obéissent à aucune norme. Seulement, est-il vraiment possible de définir avec exactitude où commence et où s’arrête ce que l’on considère comme normal ? Aussi, si la normalité est une notion subjective, elle serait propre à un individu déterminé et ne vaudra que pour lui.
Mais est-ce vraiment une notion ? Dans une autre optique, Kant affirme que la normalité réside dans une pratique et des habitudes plus communes. Autrement, ceux qui dérogent aux règles seront qualifiés d’anormaux. De son côté, Aristote explique que la normalité ou l’anormalité puise ses origines dans la nature. Bref, le débat reste ouvert !
Article Sponsorisé
Envie de collaborer ? Contactez-moi !